Ajouter analytics ou pas ?
Sujet à discussion. Mon point de vue à ce sujet pour le moment :
Evidemment nous n’allons pas utiliser Google Analytics. Je connais Matomo qui constitue une alternative respectueuse de la vie privée des visiteur.euses donc j’aurais tendance à partir sur cette solution pour démarrer.
La version Matomo on-premise de base est bien mais elle compile essentiellement des vanity metrics donc ça ne permet pas de prendre les meilleures décisions pour itérer sur le design du site, notamment pour viser une augmentation de sa capacité à convaincre plus de contributeur.trices à nous rejoindre.
Pour cela, les modules de Heatmaping et Session Recording peuvent s’avérer les plus utiles pour repérer efficacement tout éventuel point de blocage dans l’expérience du site. Les modules d’AB Testing, Funnel et User Flow permettent, eux, d’aller plus loin.
Ces modules sont, sans surprise, payants même dans le cas on-premise et ça peut très vite monter. A côté, la solution cloud est moins onéreuse sur le court-terme.[1]
Je ne dis pas en l’état qu’il faut absolument ces outils là. Ce que je sais, c’est que, bien utilisés, ils sont d’une grande efficacité.
A vrai dire, afin d’être cohérent avec notre code social qui place l’humain en toute première priorité, je crois qu’il serait plus souhaitable qu’on ne fasse pas appel à ces outils de surveillance.
On pourrait par exemple démarrer sans afin de se contraindre à favoriser d’autres solutions (session de tests usager·es par exemple) et si jamais on venait à manquer de pistes, éventuellement switcher. Je crois que ça pourrait en plus ouvrir la voie vers des histoires intéressantes à raconter. Ce n’est pas le plus efficace à court-terme mais c’est plus enviable à long-terme.
Un défaut que je vois dans cette option étant que plus on a de données mieux on est équipé pour prendre des décisions avec ce type d’outils. Donc si on attend le moment où on en a vraiment besoin pour éventuellement changer d’avis et les mettre en place, il se peut que ce soit trop tard. Cela constitue donc une réelle prise de risque, ce d’autant plus qu’il y a peu de chances que nos “concurrents” ne se préoccupent de ce type de réfléxions pour le moment (malheureusement).
Je n’ai pas d’avis tranché pour le moment sur le sujet, et je serais preneur de vos avis sur le sujet pour qu’on décide ensemble de la méthodologie et des outils à solliciter dans ce cadre.